lundi, août 20, 2007

L'HUILE A PATATES FRITES

Envers et contre tous, je me suis enfin résigné à faire partie du pestinenciel regroupement que l'on nomme "automoblilistes"... Après deux semaines de nombreux cours ayant coûtés 600, je pourrai enfin conduire une voiture. Chose que je n'aurai jamais cru possible voici quelques années. L'idée d'en posséder une me dégoûte au plus haut point. Bien qu'indubitablement pratique, la voiture reste un tas de féraille polluant, bruyant, coûteux et complètement superflu... MAIS! Un véhicule me serait vraiment d'une grande utilité.

Me vint alors l'idée d'utiliser une autre forme de carburant que l'essence pour propulser mon éventuel cercueil. Je ne parle pas d'hydrogène, technologie bien trop coûteuse. Mais bien de l'huile à patates frites usée. À première vue cela semble farfelu, mais c'est possible. J'aimerais donc tenter l'expérience, étant donné que je côtoie quotidiennement des litres et des litres de cette substance au combien malodorante. Je n'ai aucune idée du fonctionnement d'un tel système ni des installations nécessaires à son utilisation. Mais, j'entend bien m'informer sur le sujet. Alors si quelqu'un possède des informations ou possède une voiture diesel et désirant la vendre, faites le moi savoir. L'idée me plaie bien alors pourquoi ne pas tenter le coup!
À noter que je ne possède pas encore de permis ni de voiture.... MAIS! MAIS!

lundi, août 13, 2007

L'HORREUR IMPRÉCISE
*parenthèse*
Cupidité de l'espace, convoitise inconsciente du futur, la santé nous découvre combien superficiel est le niveau de la vie comme telle, et combien l'équilibre organique est incompatible avec la profondeur intérieure.
L'esprit, dans son essor, procède de nos fonctions compromises : il s'envole à mesure que le vide se dilate dans nos organes. Il n'y a de sain en nous que ce par quoi nous ne sommes pas spécifiquement nous-mêmes : ce sont nos dégoûts qui nous individualisent ; nos tristesses qui nous accordent un nom ; nos pertes qui nous rendent possesseurs de notre moi. Nous ne sommes nous-mêmes que par la somme de nos échecs.
- E.M. CIORAN
"PRÉCIS DE DÉCOMPOSITION"

vendredi, août 03, 2007

CES ALLERGIES
Le mois d'août. On est en plein coeur de l'été. Les canicules se multiplient. C'est le rhume des foins. C'est fantastique, déjà une année de passée depuis la dernière crise.
À chaque an, on se dit: "Tiens, tiens, on dirait bien que les allergies arriveront pas cette année!". Mais on a vite fait de retirer nos paroles, elles sont en retard, mais elle sont la. Tentôt plus oculaires, tentôt plus nasales mais toujours aussi dévastatrice. Pour y échapper, les ptites pillules. Toujours et encore on se répète qu'on a pas besoin de ça et que ça va passer...WRONG! Ça passe pas, c'est pire.
Alors on va à la pharmacie, en quête d'un ami hors de prix. Finalement on se demande si cette année on devrait pas en essayer une autre sorte. Mais finalement, se disant que peut-être que son prix plus bas nous réserve peut-être des surprises, on y va pour le paquet. La grosse marque, extra-fort, 24hrs, 30 comprimés...25$ (!) ...Et là c'est pas fini, la boite dit: "À prendre le matin..." . Mais à 20hrs, le nez nous déborde et les yeux veulent s'exorbiter. La pillule passe bien, pas d'étouffement, pas de mort accidentelle. L'attente... Mais rien n'y fait.
La morale? Suivez toujours les directions sur les boîtes de médicaments.
Merci et bon rhume des fois!
1-2-3 PUNK
ou le récit d'une soirée bien accompagné
Mardi le 31 juillet au soir.
On me rappel que le soir suivant, aura lieu le show de 1-2-3 Punk au Maquisart. J'avais complètement oublié! Mais heureusement, j'avais rien prévu ce soir la. Magnifique, étant donné que The Real McKenzies seront de la partie!

Alors bon c'est décidé j'y vais. Un seul hic, le prix du billet: 25$ ....Non sincèrement 25 balles pour The Sainte-Catherines, The Real McKenzies et Mad Caddies la, je sais pas. Mais bon, je m'y rend tout de même, me disant que je rencontrerai surement de vieilles connaissances du secondaire. J'arrive à 19hrs, l'heure de l'ouverture des portes. Les portes sont fermées, comme toujours. Alors je me tappe un crème soda en attendant à l'extérieur.

Une heure plus tard, une copine arrive accompagnée de......d'un gars avec qui j'allais au secondaire. Et de un! on se dit bonjour on bavarde de tout et de rien, comme deux personnes qui on absolument rien a se dire après 2 ans de perte de vue. De toute manière c'est la copine qui m'intéresse. Donc finalement on entre, y a quand même pas mal de monde. Plusieurs visages familiers, quelques connaissances. On s'assie ma copine, son copin et moi a une table surplombant le plancher. On discute, je me fais carresser et faire de l'oeil par le guitariste des Real McKenzies, c'est plutot amusant. Enfin bref...après des siècles d'attente, The Sainte-Catherines se pointent sur scène. Je suis immédiatement emballé par la camisole vert fluo du gros chanteur, sur laquelle on peut lire JULIE JULIE JULIE écrit au feutre. Avec ses lunettes d'astronaute, c'est vraiment la classe. Un point!

Ils jousent plusieurs tounes, c'est bon mais pas génial. Le monde embarque plus ou moins, c'est plutot ordinaire. Le chanteur décide donc d'aller s'asseoir près de nous histoire de démontré son emmerdement total. Finalement c'est plutot bon. Je trip pas à en écouter, mais c'est le genre de groupe amusant à voir live. Avec leurs trous et l'improvisation entre les chansons, ils savent avoir l'air stupide. Ensuite viens l'attente avant le prochain groupe, d'autres amis se pointent, le monde continue à entrer. Arrivent ensuite sur scène ce qui, pour ma part, sera le plat de résistance. Un groupe de gars portant le kilt écossais et ayant l'air d'avoir une vingtaine de bières dans le corps. Ils étaient à la hauteur de mes attentes avec leur introduction à saveur communiste, leur monologues incompréhensibles, leurs démonstrations de nudité et leur folie légendaire. Ils roulent leur bosse depuis 14 ans, et ça parait!

Plus le show avançait et plus les gens s'aggloméraient en avant de la scène. Durant le set de punk écossais, on sentait l'ambiance festive et le trash était de plus en plus violent. Petite parenthèse concernant le trash. Une personne dont je vais concerver l'anonyma, assiste a pratiquement tous les show punk à Trois-Rivières. Il va se donner comme un défoncé, peu importe ce que vous lui servez comme tintamarre. Moi et ma copine, nous l'avions dans notre champs de vision en permanence et pour cause. Il n'a pas le moindre sens de l'équilibre, il tombe tout le temps, et vu sa taille plutot "svelte" il tombe souvent violemment au sol, au plaisir des gens qui le bouscule.

Au début on ne porte pas attention, mais à la longue on se rend vite compte qu'il a complètement perdu la carte. Même son seul et unique ami le rejette, alors après une chicane de couple, il repart de plus bel. Mais cette fois, il tombe solidement sur son genou. S'en suis une fantastique démonstration de souffrance et d'émotions visant clairement à attirer l'attention. Visiblement il n'a pas de fracture ouverte, mais il doit se dire qu'il s'est disloqué la rotule, alors il demande a son ami de lui donner un coup de pied dessus. Il s'exécute. Cris et visage "crispé par la douleur" pour résultat. Merveilleux exemple de persévérence et de stupidité, il retourne dans le trash. Sur une jambe il sautille de douleur en bousculant les autres, qui, le voyant s'agiter de la sorte, redouble d'ardeur. Il tombe encore et encore. Souffrance souffrance.

Finalement, encore après un long moment d'attente, Mad Caddies embarquent sur scène. Le copin de ma copine trip sur le groupe, il va en avant se faire aller. Nous, on reste assis plus à l'arrière. On fait de l'observation et on apprécie le spectacle. Mais dès la première chanson, le guitariste pointe quelqu'un du doigt... C'est notre grand blessé. Non pas parce qu'il a l'air ammoché, mais parce que le guitariste l'aurait vu pousser une fille. Il beugla aux doormans de le sortir immédiatement. C'était plutot cocasse comme scène, le pauvre. The show must go on, Mad Caddies livre une prestation plutot satisfaisante, malgré que j'aie noté un certain ennuie dans leurs agissements. Ils jouent des demandes du publique, c'est vraiment intéressant. Ça "skank" dans tous les coins, c'est marrant de voir tous ces styles différents. C'est comme observer les oiseaux que je dis à la copine. Vraiment plaisant. Surtout aussi bien accompagné. Au fait, merci "Émyl" de m'avoir tenu compagnie et j'espère qu'on se reprendra!


Alors bon c'était supposé être une show de la tournée 1-2-3 Punk, mais aucune promotion n'a été fait, aucune afiche, aucune animation...même "Rej" était absent, ah non il s'est pointé à la dernière toune. Seule personne nous laissant croire que nous étions bien au bon endroit: un caméraman de MusiquePlus...DÉMENT! Pour finir, Mad Caddies sont parti froidement et sans rappel. Les 30 personnes personnes restante à l'avant scandaient leur nom et tappais du pied. Mais en vain, rien ne leur fu accordé. Enfin bref, plutot triste comme fin de spectacle qui aurait pu au moins finir en émeute...